DÉVOTION JOURNALIÈRE Du 18 Décembre 2024. LA FOI APOSTOLIQUE Référence biblique : Nombres 11: 1-35.

DÉVOTION JOURNALIÈRE

Du 18 Décembre 2024.

LA FOI APOSTOLIQUE

Référence biblique : Nombres 11: 1-35.

« Je descendrai, et là je te parlerai; je prendrai de l’esprit qui est sur toi, et je le mettrai sur eux, afin qu’ils portent avec toi la charge du peuple, et que tu ne la portes pas à toi seul. » (Nombres 11 : 17)

« Je ne peux pas tenir cette plaque plus longtemps ! »
« Tu dois le faire. Je ne peux pas le tenir seul ! »
« Mais c’est trop lourd pour moi ! »
« S’il te plaît, encore un peu. C’est presque fixé ! »

Visser des plaques de plâtre au plafond est une tâche à part entière. De plus, ma seule aide disponible ne mesurait qu’un mètre cinquante et il se trouve que c’était ma femme.

En tant qu’homme à tout faire, j’ai appris que le fait d’avoir les bons outils permet d’effectuer le travail en temps voulu.

Un soir, cependant, j’avais choisi de ne pas louer l’élévateur de plaques de plâtre parce que je pensais que, puisqu’il n’y avait que quelques plaques, ma femme et moi pourrions facilement et plus économiquement accomplir la tâche.

Je n’avais pas tenu compte de sa taille et du fait que les bras perdent de leur force lorsqu’ils sont maintenus au-dessus de la tête pendant de longues périodes, ce qui les affaiblit lentement.

J’ai transporté les plaques d’un mètre sur deux jusqu’à l’arrière de la maison et, une fois les mesures et les coupes effectuées, j’ai fait appel à l’aide de ma merveilleuse épouse.

Comme un soldat, elle est montée sur l’échelle tandis que je me tenais debout sur le sol (je mesure 1,80 m). Le plafond de la véranda étant bas, je me suis dit que nous pourrions tenir l’échelle pendant que je la fixais à certains endroits, ce qui ne prendrait certainement pas beaucoup de temps.

C’est alors que le poids de la plaque m’a fait mal. Je n’avais pas pris en compte le poids total de cette plaque qui reposait sur mon seul bras et sur ma femme, qui n’est pas à la verticale. Après avoir essayé à plusieurs reprises de mettre une plaque en place, et après de nombreux encouragements verbaux du genre « Ne bouge pas » et « tiens le juste là », nous avons décidé que j’avais besoin d’un soutien supplémentaire.

J’ai demandé à un ami de m’aider à poser les autres plaques plus tard dans la semaine. Le poids des plaques n’avait pas changé, mais nous avons pu partager la charge et le travail s’est déroulé beaucoup mieux.

Moïse a porté un fardeau incroyable en conduisant les enfants d’Israël hors d’Égypte.

Il semblait qu’en dépit de toutes les bénédictions de Dieu, la majorité du peuple choisissait de se plaindre, notamment de son régime alimentaire.

Ils n’ont pas réussi à profiter de leur nouvelle liberté ou ont choisi de ne pas le faire; mais, au contraire, ils ont imposé à Moïse un fardeau si lourd qu’il a conduit au passage que nous lisons aujourd’hui.

Moïse se rendit compte que le fardeau était trop lourd. Au lieu d’essayer de le porter seul, il est allé voir le Seigneur et lui a dit : « Je ne puis pas, à moi seul, porter tout ce peuple, car il est trop pesant pour moi. »

Dieu comprend parfaitement nos limites et nos fragilités humaines, et il est toujours prêt à nous fournir ce dont nous avons besoin. Dans ce cas, les soixante-dix anciens ont été appelés devant le Seigneur et il leur a littéralement transféré une partie du fardeau que Moïse portait.

Avec des responsabilités plus légères, Moïse a pu mieux remplir son rôle de chef.

Nous aussi, nous sommes confrontés à une myriade de fardeaux dans la vie. Nous n’avons pas été conçus pour porter seuls des charges aussi lourdes, et lorsque nous demandons de l’aide à Dieu, il est toujours fidèle pour nous apporter le soutien dont nous avons besoin.

Parfois, l’aide vient d’un membre de la famille de Dieu qui nous aide à supporter nos charges. D’autres fois, le Seigneur nous offre une nouvelle perspective, qui nous permet de voir notre fardeau sous un jour nouveau.

Parfois, il nous donne simplement plus de grâce pour endurer. Quelle que soit la manière dont il choisit de nous aider, nous pouvons être sûrs qu’il le fera.

CONTEXTE

Le chapitre 11 s’ouvre sur le feu dévorant de Dieu tombant sur les « extrémités du camp ».

Malgré la sollicitude providentielle de Dieu, les enfants d’Israël avaient trouvé des raisons de se plaindre, et Moïse dut implorer le Seigneur d’épargner leur vie.

L’étude des déplacements répétitifs dans le désert révèle que ce peuple nouvellement libéré se plaint presque continuellement des problèmes et des difficultés qu’il rencontre en chemin et que Moïse prie pour lui.

À maintes reprises, Dieu a confirmé le leadership de Moïse en répondant à ses prières.

Plus d’un an s’est écoulé depuis que Dieu a répondu à leur besoin de nourriture en leur fournissant miraculeusement la manne d’en haut.

Dans un premier temps, Israël a accueilli ce merveilleux cadeau et l’a mangé avec un cœur reconnaissant. La manne fournissait toutes les vitamines et tous les minéraux nécessaires à la vie.

Cependant, les enfants d’Israël s’étaient lassés du même régime alimentaire, même s’il était miraculeux, et commençaient à envier des divers aliments qu’ils mangeaient pendant la servitude en Égypte.

Le verset 4 mentionne le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d’Israël.
Un commentateur dit que le mot: « ramassis » dans son origine, ressemble au mot : « racaille » et désigne une foule de gens rassemblés.

Ces gens ont accompagné les Juifs lorsqu’ils ont quitté l’Égypte, peut-être par crainte de nouveaux jugements à venir, ou parce qu’ils avaient l’occasion de sortir de l’esclavage et de la servitude pendant que leurs maîtres égyptiens étaient occupés à enterrer leurs morts.

Moïse doit faire un choix. En tant que leader, il aurait pu écraser la plainte avec autorité, ou il aurait pu les intimider pour qu’ils se soumettent.

Il aurait également pu se joindre aux plaignants et perdre ainsi son rôle de chef. Il est intéressant de noter que Moïse n’a choisi aucune de ces options.

Au lieu de cela, il s’est adressé à Dieu, qui a instauré un partage des responsabilités en nommant soixante-dix anciens qui ont aidé Moïse à répondre aux nombreux besoins des enfants d’Israël.

Dieu savait que Moïse possédait la force de caractère nécessaire pour partager la charge de la direction.

Lorsque nous lisons le conseil de Josué à Moïse d’empêcher Eldad et Médad de prophétiser, nous voyons l’humble réponse de Moïse : « Puisse tout le peuple de l’Éternel être composé de prophètes; et veuille l’Éternel mettre son esprit sur eux! »

Il n’y avait pas d’envie dans le cœur de Moïse. Il voulait ce qu’il y avait de mieux pour le peuple de Dieu et si cela signifiait un partage des responsabilités, il ne remettait pas en question la décision de l’Éternel .

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. De quoi les Israélites avaient-ils envie ?
Pourquoi ?

2. Pourquoi le peuple a-t-il été puni alors qu’il mangeait les cailles que l’Éternel lui avait fournies ?

3. Citez quelques façons dont le Seigneur peut vous utiliser pour aider à porter le fardeau de quelqu’un d’autre.

CONCLUSION

Les fardeaux et les stress de la vie arrivent à tous. Si nous reconnaissons que nous avons besoin de l’aide du Seigneur, Il est toujours fidèle pour nous fournir le soutien dont nous avons besoin. Apprenons à présenter nos problèmes à Lui en premier, et à nous contenter de la solution qu’Il ​​nous accorde..