DÉVOTION JOURNALIÈRE Du 26 Février 2025 LA FOI APOSTOLIQUE Référence biblique : Matthieu 8 : 1 – 34

DÉVOTION JOURNALIÈRE

Du 26 Février 2025

LA FOI APOSTOLIQUE

Référence biblique : Matthieu 8 : 1 – 34

« Un autre, d’entre les disciples, lui dit: Seigneur, permets-moi d’aller d’abord ensevelir mon père. Mais Jésus lui répondit: Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. » (Matthieu 8 : 21, 22)

J’ai été sauvée quand j’étais adolescente, et l’une des premières personnes à qui j’ai parlé de mon salut était ma cousine préférée.

Comme je voulais vraiment qu’elle soit sauvée, je lui parlais souvent de Jésus. Plusieurs fois, je l’ai invitée à venir à l’église avec moi, mais elle a toujours refusé.

Un jour, après l’une de mes nombreuses invitations, elle m’a dit qu’elle aimait notre église et qu’elle en deviendrait membre un jour, après avoir enterré sa mère.

Ma cousine et moi venons d’une culture où les cérémonies funéraires sont très importantes, surtout pour les parents âgés.

Les personnes issues de notre culture s’endettent lourdement pour offrir à leurs parents décédés un enterrement « digne de ce nom ».

Ils dépensent d’énormes sommes d’argent en vêtements de fête, en nourriture, en boissons et en cadeaux pour ceux qui assistent à la cérémonie funéraire, qui peut durer des jours.

Un an après l’enterrement, une autre cérémonie commémorative est organisée, qui peut entraîner des dépenses supplémentaires.

Dans certains cas, ces cérémonies se poursuivent chaque année pendant les cinq années suivantes ! Si une famille n’organise pas ces fêtes, elle est ridiculisée, considérée comme avare et irrespectueuse du défunt.

Bien entendu, les chrétiens s’abstiennent de telles dépenses frivoles et ostentatoires. En fait, les chrétiens sont parfois décrits dans notre culture comme « des gens qui n’enterrent pas leurs morts » en raison de leur refus de suivre cette coutume.

Ma cousine savait que si elle donnait sa vie à Dieu avant la mort de sa mère, elle ne pourrait pas organiser ces fêtes excessives.

Elle m’a donc dit qu’elle servirait Dieu après avoir enterré sa mère. Elle n’a pas prêté attention à l’instruction de Jésus : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts ».

Ironiquement, la mère de ma cousine est encore en vie aujourd’hui, à près de quatre-vingts ans, et ma cousine est décédée alors qu’elle en avait à peine cinquante.

Elle n’est jamais venue à l’église avec moi et je n’ai aucune assurance qu’elle ait été sauvée avant sa mort.

Jésus a toujours été direct avec ceux qui venaient à Lui, leur exposant les conditions à remplir pour qu’ils mesurent le prix à payer pour Le suivre.

Aujourd’hui comme hier, Il exige une loyauté totale. Même la loyauté familiale ne doit pas avoir la priorité sur Son obéissance.

Vous accrochez-vous à quelque chose dans votre vie qui entrave votre relation avec Dieu ? Renoncez-y !

La décision de servir Dieu de tout cœur ne doit pas être remise à plus tard, même si d’autres loyautés rivalisent pour attirer votre attention.

Faites en sorte de donner à Dieu la première place dans vos affections et vos objectifs.

Vous ne savez pas combien de temps il vous reste dans cette vie. Si quelque chose se dresse entre vous et Dieu, donnez-le-Lui et regardez-Le bénir votre vie d’une manière que vous n’auriez jamais crue possible !

CONTEXTE

Dans les versets 1 à 17 de ce chapitre, Matthieu confirme la fonction messianique du Christ en soulignant Son pouvoir de guérison.

Tout d’abord, Jésus a guéri un lépreux en le touchant. Toucher un lépreux était une violation de la Loi, mais le toucher de Jésus a vaincu la lèpre.

Il a demandé au lépreux purifié de se montrer au sacrificateur, car la Loi exigeait que le sacrificateur vérifie que la lèpre avait disparu avant que l’homme puisse être réintégré dans sa communauté.

Ensuite, Jésus a guéri le serviteur d’un centenier atteint de paralysie.

Le fait que Jésus entre dans la maison d’un centenier païen aurait certainement été répugnant pour les Juifs de l’époque, mais Jésus est allé plus loin et a guéri un membre de sa famille.

Plutôt que de minimiser ce fait, Jésus l’a souligné en disant que ce païen avait plus de foi que n’importe quel Juif qu’Il avait vu.

Lorsque Jésus a guéri la belle-mère de Pierre, l’Écriture dit qu’Il a touché sa main et que la fièvre est partie, ce qui montre qu’Il avait un pouvoir sur les causes physiques de la maladie.

Dans les versets 18 – 22, Jésus parle du prix à payer pour Le suivre.

Beaucoup voulaient Le suivre à cause de Son pouvoir de guérison, mais Jésus les a encouragés à compter le coût et à mettre de côté toutes les attentes qu’ils pouvaient avoir en Le suivant.

Matthieu rapporte ensuite comment Jésus a démontré Son autorité sur les conditions météorologiques en ordonnant à une tempête de cesser sur la mer de Galilée.

La mer de Galilée est une étendue d’eau relativement petite (environ 21 km de long et 11 km de large), mais elle a une profondeur d’environ 45 km et le rivage se trouve à plus de 180 km au-dessous du niveau de la mer.

C’est pourquoi des tempêtes soudaines peuvent s’accumuler au sommet des montagnes environnantes et créer des vagues de 6 mètres à la surface de la mer.

Bien que de nombreux disciples de Jésus soient des pêcheurs expérimentés, la férocité de cette tempête particulière les a terrifiés et ils ont réveillé Jésus de Son sommeil, Lui demandant de les sauver.

En calmant la tempête, les disciples de Jésus ont compris qu’Il avait non seulement le pouvoir de vaincre la maladie, mais qu’Il avait aussi le pouvoir de vaincre les éléments de la nature.

Enfin, Jésus a prouvé Sa royauté en démontrant Sa puissance et Son autorité sur les démons.

La tempête s’étant calmée, Jésus et Ses disciples débarquèrent sur la rive orientale de la mer de Galilée, dans le pays des Gadaréniens.

Ces derniers étaient apparemment des païens, puisqu’ils élevaient des porcs.

(Les Juifs n’élevaient pas de porcs car ils étaient considérés comme des animaux impurs.)

La délivrance des deux démoniaques par Jésus fut complète. Les hommes, qui avaient été une source d’horreur pour les gens autour d’eux, ont été libérés.

À la suite de cette grande démonstration de puissance (et de la perte de porcs), les Gadaréniens voulurent désespérément que Jésus quitte leur pays.

Une fois de plus, le ministère de Jésus a été récompensé par un rejet, mais pour les hommes qui avaient été possédés par une légion de démons, le ministère de Jésus a signifié une victoire totale.

REGARDER DE PLUS PRÈS

1. Quelle a été la réponse de Jésus au centenier païen qui lui a fait une demande ?

2. Pourquoi pensez-vous que certains ont continué à remettre en question l’autorité de Jésus après que ces miracles ont été accomplis ?

3. Comment Jésus vous a-t-Il démontré Son autorité sur Satan ?

CONCLUSION

Les miracles de Jésus ont montré qu’Il est le maître de l’univers et que rien de physique ou de spirituel dans toute la création n’échappe à Son autorité. Sa royauté est incontestable !